Thierry Maillard Trio : "Maman"

Un petit peu à la manière dont Albert Cohen écrivit son magnifique “Le livre de ma mère”, Thierry Maillard signe un hommage à sa maman, prenant lui aussi le temps de se souvenir et d’explorer le leg affectif et émotionnel dont il est le dépositaire.

Mais son temps à lui est davantage celui d’un poète que d’un romancier. Le temps rapide d’un musicien de l’instinct, de l’instant et de l’urgence. Urgence de dire ses maux, urgence de chanter son amour, urgence de noyer ses larmes.

Cet hommage pudique et intense à sa mère disparue au mois de juillet 2023 a été enregistré le mois suivant. Sans attendre. Dans un élan d’amour, de création et d’émotion qui ressemble bien à ce musicien feu follet, toujours prêt à s’emballer, beau gosse bien bâti au coeur d’enfant.

Le processus de composition de cet album a été mené, tambour (et cœur) battant, dans le flux des sentiments extrêmes qui accompagnent la mort d’un être aussi proche et cher. Le mot de “résilience” inventé par le psychiatre Boris Cyrulnik, si souvent galvaudé, prend ici tout son sens et sa dimension positive : Thierry Maillard tire de ses larmes des perles de beauté, extrait de ses cris de tristesse de fiévreux chants d’amour.

Ils s’entoure pour cela d’une équipe de musiciens de premier plan, on s’en doute, mais dont la présence à ses côtés est d’abord celle d’amis de longue date, de bons potes aux épaules bien larges .

Sa musique apaisée et lyrique est un voyage dans l’enfance, dans la confusion des sentiments et la grâce des souvenirs oubliés. Thierry Maillard livre une musique comme enroulée dans un tourbillon d’un amour fou, éternel et brûlant et de réminiscences de sensations olfactives, tactiles et sonores. Il avait tout oublié mais il se souvient de tout. Sa voix, son rire, sa peau… Thierry Maillard a du lâcher la main de sa maman. C’est triste à dire mais c’est beau à entendre. Blessé et reconnaissant, le musicien nous donne à écouter ce son-là, celui de l’amour insondable qui relie une mère à son fils, et réciproquement. Le son des larmes. Les siennes, les nôtres …

Thierry Maillard : Piano, compositions
Dominique di Piazza : Basse
Yoann Schmidt : Batterie Invités :
Olivia Gay : Violoncelle
Philippe Gaillot : Guitare

Thierry Maillard Moog Project

Après le succès du premier Moog Project qui rendait hommage à Supertramp, Thierry Maillard se lance dans un deuxième opus qui sortira début 2025.

Son nouveau défi : reprendre les plus grands tubes d’AC/DC, Led Zeppelin ou encore Scorpions qui ont bercé son enfance avec les synthétiseurs analogiques d’aujoud’hui.
Pour l’occasion, il sera toujours accompagné de Yoann Schmidt et Amaury Faye ainsi que d’un invité de marque qui vient se greffer à ce projet ambitieux : Laurent Coulondre.

Thierry Maillard Trio - Tribute to Supertramp


« Moog Project» est un hommage à la musique des années 1970/80, période qui a fait la part belle aux synthétiseurs et claviers analogiques.

Un des premiers albums vinyles que je me suis offert adolescent alors que j’effectuais mes études en piano classique, a été « Breakfast in America » signé par le mythique groupe de rock de cette période : Supertramp.

L’admiration que j’avais pour eux m’a conduit tout naturellement à utiliser des synthés et notamment des Moog (comme le Minimoog), lorsque j’ai pu donner mes premiers concerts de jazz.

La créativité des groupes des années 1970 / 1980 tels que Mahavishnu Orchestra, Joe Zawinul, Return to forever, Herbie Hancock, Georges Duke pour ne citer qu’eux, était totale, sans limite ni auto censure. 

Aujourd’hui, j’ai envie de tenter l’expérience à mon tour afin de retrouver cette ambiance sur scène où l’ordinateur n’a pas sa place mais où la création des sons en direct sur ces instruments incroyables ouvre grandes les portes de l’imagination et du spectacle. » Thierry Maillard

Thierry Maillard – Synthétiseurs et Wurlitzer
Yoann Schmidt – Batterie et PAD roland SPD
Amaury Faye – Piano, Fender Rhodes et Synthétiseurs

MLB Trio

Enregistrer un album en trio avec un piano, une guitare et une trompette, aucun jazzman n’avait songé à le faire et à utiliser cette formule instrumentale si particulière ! Le pianiste et compositeur Thierry Maillard a eu cette idée lumineuse et a osé se lancer dans cette aventure musicale singulière et risquée.

A la base, l’idée première était simple, elle consistait à réaliser une musique que l’on pourrait qualifier de « jazz de chambre » sans assise rythmique. Se passer d’une contrebasse et d’une batterie, afin de suggérer le swing d’une manière différente : un swing souterrain, doublé d’un groove invisible, mais perceptible !

La deuxième idée était de convoquer des amis intimes, des musiciens proches de lui, des aventuriers virtuoses qui aiment prendre des risques et à qui rien ne fait peur. Le guitariste basque Sylvain Luc et le trompettiste varois Stéphane Belmondo furent choisis sans aucune hésitation, car c’est avec eux et avec personne d’autre que le francilien Thierry Maillard voulait réaliser ce projet.

La troisième idée lumineuse de Thierry Maillard consistait à ce que chaque membre du trio apporte des compositions et participe ainsi pleinement à l’élaboration de la musique. Bien qu’il ait écrit plus de la moitié des morceaux de ce répertoire et produit l’album sur son label Ilona Records, Thierry Maillard, instigateur de ce projet, paraît être le leader naturel de ce trio hors du commun. Et pourtant, à l’écoute de cet album atypique, il n’en est rien, tant la musique est fluide et cohérente d’un morceau à l’autre et l’investissement des musiciens tel, que personne ne tire particulièrement son épingle du jeu ou ne se met en avant.

L’interaction musicale entre ces trois prodiges est une grande leçon de jazz, une écoute et une compréhension mutuelle, où chacun rebondit constamment aux propositions de l’un ou de l’autre. Voici donc un projet collégial et démocratique, où les décisions sur l’élaboration des morceaux sont prises par tout le monde et les suggestions des uns ou des autres, toujours les bienvenues.

Le travail sur les textures sonores, les timbres et les couleurs (notamment à l’unisson), est formidablement bien restitué par l’ingénieur du son Philippe Gaillot qui transforme ces différentes plages en de purs joyaux acoustiques.

Des morceaux courts, plutôt lents, souvent mélancoliques, portés par de fort belles mélodies, où chaque instrumentiste tisse sa toile et exprime la force de son talent au service du collectif. Un bel équilibre entre écriture et improvisation où règne un jeu fluide, aérien, subtil et élégant, de la part des trois compères.

Des influences celtiques  particulièrement prégnantes parcourent les compositions de Thierry Maillard, le blues basque, pur et sophistiqué, des morceaux de Sylvain Luc atteint sa cible et nous ravit constamment, et enfin, une belle atmosphère de fin de soirée méditerranéenne imprègne les titres de Stéphane Belmondo. Trois styles qui s’entremêlent avec bonheur et cohérence et où le maître mot est : MELODIE, comme s’il s’agissait de chansons et que nos trois instrumentistes se transformaient en chanteurs !

A la fois musiciens exceptionnels, compositeurs et leaders, les trois membres de ce trio atypique nous entrainent dans une aventure musicale singulière, exigeante et savoureuse, pour atteindre la postérité et le bonheur de tous.

Un album à marquer d’une pierre blanche, car sa réussite et son originalité le positionne déjà parmi les disques inclassables et incontournables de la grande histoire du jazz.

Caméléon

Avec 30 ans de carrière en tant que pianiste, compositeur et orchestrateur, Thierry Maillard a construit son travail autour d’un axe majeur qui lui est cher : le mélange du jazz et de la musique classique. C’est ce travail de mélange entre jazz et musique classique que nous allons découvrir tout au long de cet album.

En quête de nouveaux challenges et de créativité novatrice, Thierry Maillard aime varier les plaisirs, ses derniers projets en témoignent : solo, trio, big band, participation à l’orchestre symphonique de Prague… Cette fois-ci encore il innove en créant un ensemble majoritairement féminin, fait rare dans le milieu du jazz.

Le défi et l’innovation viennent également du fait que c’est la première fois qu’il écrit pour des voix, une démarche qui lui « procure énormément de satisfaction » dès l’écriture et les arrangements des titres. 

Avec ce nouveau projet, le compositeur a pour intention de rendre hommage aux femmes, à leurs voix, afin de leur donner la part belle dans un univers majoritairement masculin.

Pour ce faire, Thierry Maillard s’entoure de Chris Jennings (Basse), de Yoann Schmidt (Drums), des 7 chanteuses du groupe les Vagabondes : Amandine Bontemps, Zoé Brocard, Louise Chalieux, Sofie Garcia, Clémence Maucourant, Tiphaine Zerbib, Gladys Roupsard, et  de 7 musiciennes et chanteuses issues de la musique classique et du jazz : Olivia GAY (Violoncelle), Christelle Raquillet (Flûte), Olga Amelchenko (Sax alto), Sélène Saint-Aimé (Contrebasse/ Vocal) , Virna Nova (Guitare), Maé Defays (Vocal), Louise Jallu (Bandonéon).

La démarche avec ce line up, c’est de provoquer la rencontre entre des artistes (les invitées) ayant l’habitude d’être leaders de leur groupe, qui n’ont pas eu l’occasion de jouer ensemble et qui vont se rencontrer autour de ce projet. Ce sera également la rencontre entre les musicien.ne.s et le septuor chantant habituellement a capella.

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